Podcast Réunir : Frédéric revient sur son expérience aux JO 2024 !
Une aventure olympique inoubliable pour Frédéric Pinet et Saybus
Les Jeux Olympiques 2024 ont été un moment unique et une véritable aventure familiale pour Frédéric Pinet, membre du Conseil d’Administration du Groupe Associatif Réunir. À Marseille, la Société des Cars Alpes Littoral (SCAL), les autocars Pinet et les autocars Plattey, récemment devenus Autocars VPM, étaient mobilisés sur le terrain.
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Une annonce mémorable au Congrès de l’Avenir Réunir
C’est lors du Congrès annuel du Groupe Associatif Réunir, en Corse, que la nouvelle est tombée : Saybus remportait l’appel d’offres pour assurer le transport dans les co-host cities des Jeux Olympiques. Une annonce inattendue mais profondément marquante : « Que Saybus remporte l’appel d’offres du transport pour les co-host cities des Jeux Olympiques, c’était extraordinaire de l’apprendre, surtout aux 25 ans de Réunir. Ça montre la pertinence de Saybus. Pour Saybus, c’est un vrai pas vers l’avenir », s’enthousiasme Frédéric.
Une organisation millimétrée
La réussite de cet événement mondial reposait sur une organisation complexe, pensée longtemps à l’avance et maîtrisée dans les moindres détails. Le personnel de conduite a dû faire preuve d’une souplesse exemplaire, face à un planning en perpétuelle évolution : « Le gros enjeu, c’était de montrer qu’on était en capacité de répondre à toutes les demandes, y compris de dernière minute », explique Frédéric Pinet.
Grâce à une ambiance soudée, à la solidarité entre les conducteurs et à une communication fluide entre le BOC et les sites d’exploitation, le défi a été relevé avec brio. Malgré un rythme intense imposé par le Comité de Paris 2024, une atmosphère empreinte de bonne humeur régnait sur le terrain.
Une véritable petite communauté sur place
Un village opérationnel s’est formé autour des transports à Marseille, avec chaque jour entre 27 et 38 conducteurs mobilisés, 27 à 28 autocars disponibles en fonction des typologies de missions, et environ 2 500 repas servis. L’équipe pouvait compter sur la présence du chef cuistot Toff, d’un mécanicien pour les imprévus techniques, et d’un espace de restauration accessible en permanence pour les conducteurs.
Selon Frédéric, les Jeux Olympiques ont permis à Saybus de prouver sa capacité à répondre efficacement aux exigences d’un événement mondial.
« Bien que stressante, ce fut une expérience enrichissante dont on ressortira grandi. Elle restera, je pense, gravée dans les mémoires, tant pour les personnes impliquées dans l’exploitation que pour tous les conducteurs et conductrices ayant participé à cette édition des Jeux Olympiques 2024. »
Le saviez-vous ?
Frédéric n’en est pas à son premier coup d’essai en tant qu’autocariste aux JO.
Il a participé aux Jeux Olympiques d’Albertville en 1992, en tant que régulateur à Eston. Une première expérience marquante, bien différente de celle de 2024 :
« À Albertville, il y avait énormément de cars… et beaucoup n’ont même pas roulé, car les besoins étaient mal estimés. Les moyens engagés étaient colossaux, mais pas toujours bien utilisés. Des conducteurs sont restés là 20 jours sans jamais conduire, ce qui n’était pas très valorisant pour le métier. Un conducteur, c’est fait pour transporter des gens, pas pour attendre. En plus, ils étaient logés dans la prison toute neuve d’Eston, pas encore inaugurée… ce n’était pas l’expérience la plus agréable. Aujourd’hui, tout est calibré au millimètre : nombre de véhicules, nombre de conducteurs… C’est une toute autre époque. »
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