ven. 20 septembre 2024

JO Paris 2024 : « Un moment de symbiose » selon Guillaume Bernini

Guillaume Bernini, Vice-Président du Conseil d’Administration de Réunir, Président de la filiale Réunir Assurances et Dirigeant de Viabus, revient sur l’expérience des JO 2024 vécue par son entreprise en Seine-et-Marne.

De la surprise en Corse à l’excellence opérationnelle
L’annonce de la victoire lors du Congrès de l’Avenir Réunir en Corse a créé « une explosion de joie pour les équipes ». Pour Guillaume Bernini, dirigeant d’une entreprise de 200 collaborateurs et 100 véhicules qu’il a créée avec son frère en 2008, la réaction fut plus mesurée : « Je suis quelqu’un qui fête rarement les victoires d’appel d’offres puisque je sais que derrière, il faut opérer. »
Une année de préparation intensive s’est alors engagée, avec « beaucoup de tension et une énorme pression » sur la qualité de service et le comportement des conducteurs. Mais une fois l’opération lancée, « tout s’est détendu et on a vécu une période formidable » avec les équipes, les clients, les volontaires et les forces de l’ordre.

Un rôle managérial au service de l’excellence
Pendant les Jeux, Viabus a assumé un rôle essentiellement managérial, centré sur l’adaptation des collaborateurs à cet événement d’exception. « Notre rôle, c’était vraiment la qualité de service et faire en sorte que tout le monde s’adapte aux besoins de l’événement », explique Guillaume Bernini.

Face à la visibilité inhabituelle et aux nombreuses sollicitations pour du dépannage ou des remplacements, la présence terrain s’est révélée cruciale : « Si vous n’êtes pas derrière les équipes pour gérer ces imprévus, c’est plus compliqué. »

Une mobilisation totale récompensée
Basée à 40 km à l’est de Paris, Viabus a opéré une centaine de services pendant les JO 2024, principalement sur l’axe Paris-Lille pour les basketteurs et handballeurs, et Paris-Châteauroux en remplacement. L’entreprise a mobilisé toutes ses équipes en décalant congés et périodes d’indisponibilité, permettant de répondre à tous les aléas. Cette mobilisation totale a porté ses fruits : « On était content de pouvoir faire face à tous ces aléas parce qu’on avait mobilisé notre entreprise pour les deux événements. »

Des enjeux économiques et d’image réussis
Au-delà de l’aspect économique – les JO compensant l’absence des remplacements SNCF habituels -, les enjeux d’image se sont révélés payants. « Il y a eu des intermédiaires qui ont vu le travail réalisé par Saybus, par Réunir et nous en tant qu’entreprise locale », souligne Guillaume Bernini, évoquant de nouvelles opportunités commerciales.

Un héritage de fierté collective
L’après-JO se caractérise par une fierté partagée des équipes : « Ça s’est tellement bien passé que ça a été fluide. Ils sont fiers d’avoir participé à cet événement, d’avoir contribué à sa réussite. » Pour Guillaume Bernini, cette expérience rappelle la mobilisation pendant la crise sanitaire : « Comme pour le Covid, on avait été fier de transporter des soignants. Là, on a transporté des athlètes, on a participé à un événement national et international qui s’est bien réalisé. »

« Je voulais juste remercier les équipes, que ce soit chez moi, chez Saybus, chez Réunir. On a vraiment vécu un moment de symbiose. C’est quand on est dans la difficulté qu’on voit la valeur des gens, et là on s’est rendu compte que tout valait le coup. »