ven. 15 novembre 2024

JO Paris 2024 : Une expérience racontée par Sélim Maïzi

Sélim Maïzi, Responsable de projets au Pôle Développement et Innovations de Réunir, revient sur son rôle de coordinateur interne opérationnel pendant les JO 2024.

L’annonce en Corse : entre confiance et incertitude
Responsable de projets sur les appels d’offres au sein du Pôle Développement et Innovations, Sélim Maïzi accompagne habituellement les adhérents dans l’élaboration de mémoires techniques, l’analyse des DCE et l’évaluation des besoins en matériel embarqué. Pour les JO 2024, le travail en collaboration étroite avec Saybus représentait un défi inédit.
« On savait que l’offre qu’on avait fournie était de qualité, les échanges avec Paris 2024 se passaient très bien », se souvient-il. Mais une question demeurait : « On ne savait pas du tout s’il y avait d’autres candidats, si notre offre allait suffire. » L’annonce de la victoire lors du Congrès de l’Avenir Réunir en Corse a donc créé « une sacrée surprise » : « Personnellement, je ne m’y attendais pas. J’étais hyper soulagé parce que ça avait demandé énormément de travail. »

Coordinateur au centre de tous les flux d’informations
Pendant les Jeux, Sélim a endossé le rôle de coordinateur interne opérationnel, faisant la liaison entre Paris 2024, les équipes Saybus et les équipes Réunir. Sa mission : « Donner à tout le monde le même niveau d’information » et servir de « plaque tournante qui redistribue l’info à droite et à gauche ».

Un projet d’une ampleur exceptionnelle : 8 villes olympiques (Lyon, Saint-Étienne, Nice, Marseille, Nantes, Bordeaux, Châteauroux et Lille) avec les transferts via les Aéroports de Paris, mobilisant environ 40 adhérents du groupe associatif Réunir sur l’ensemble du territoire.

Une montée en intensité progressive et maîtrisée
La coordination s’est intensifiée au fil des mois : réunions mensuelles, puis bimensuelles, puis hebdomadaires, jusqu’aux « quotidiennes » d’une heure chaque jour avant le lancement. Cette progression a permis de suivre les avancées de tous les Pôles de Réunir ainsi que de Saybus et d’anticiper les sollicitations du Comité de Paris 2024.
« On a organisé des visites techniques, notamment celle du BOC (Bus Operation Center) d’Aulnay-sous-Bois », où Saybus et Réunir ont maintenu une permanence durant toute la durée des Jeux.

Un bilan humain exceptionnel
Au final, cette aventure olympique aura marqué Sélim par ses dimensions humaines : « C’était un super travail d’équipe et j’ai pu faire des rencontres formidables ». Sélim confirme que cette expérience démontre la capacité de Réunir et de Saybus à accompagner les adhérents « sur l’ensemble du spectre d’une réponse à appel d’offres », même sur des projets d’une complexité inédite tels que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.